mardi 14 avril 2015

Rizières et rivières

Perdu au milieu du riz en herbe dans la petite ville de Tam Coc. Après l'agitation de Hoi An, charmante au demeurant (malgré les hordes de touristes) avec ses quais bordés de lanternes et d'ateliers d'artisanat, on est content de se retrouver dans un Vietnam plus authentique. 



Ici c'est le riz. Ces champs verts à perte de vue dans lequel s'agitent quelques chapeaux pointus (qui protègent aussi bien du soleil que de la pluie, on s'en souvient) à leur dur labeur. Tout à la main, le dos courbé, les rizières - aussi belles soient-elles - semblent être en même temps bénédiction alimentaire mais aussi malédiction. Travail très éprouvant, vie sédentaire, il pousse les nouvelles générations plus éduquées que leurs parents à rester dans les zones rurales pour les aider. 



Pour l'œil naïf du touriste de base que nous sommes, les rizières c'est un endroit particulièrement poétique quand il se mêle aux montagnes noires de la Baie d'Halong terrestre.


Lieu impressionnant qui se découvre aussi bien à bord d'une petite barque qu'à vélo et enfin à pieds via un bon paquet de marches. Mais la récompense est de taille : même si le lieu ne se vante pas d'avoir la plus belle vue du monde (merci les colombiens) elle pourrait bien prétendre au titre. Roches noires et cours d'eau qui sillonnent les rizières en font un endroit somptueux.  


2 commentaires:

  1. Je savais bien qu'il fallait beaucoup d'eau pour faire cuire le riz... mais comment la fait-on chauffer ?

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  2. Le bonheur est dans la rizière ?

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