Après le Villarica au Chili, nous enchainons l'ascension de deux volcans à Java : le Mont Bromo et le Kawa-Ijen !
C'est parti pour le marathon entre (très) nombreuses heures de mini-bus, réveils aux aurores (et même encore plus tôt) et d'ascension vers les cratères.
Heureusement, ici, pas besoin de piolets et de crampons et les randos sont plutôt courtes !
Après 45min de marche, nous arrivons au cratère du Mont Bromo. Comme pour le Villarica, on sent littéralement qu'on approche de notre but en reniflant les délicieuses effluves d’œuf pourri qui chatouillent nos narines. Un coup de Ventoline plus tard pour Seb, en pure prévention, on atteint le bord du cratère. On est un peu en avance sur le soleil alors on attend bien sagement que ce feignant daigne se lever... En attendant on écoute les glouglou du lac volcanique qui bouillonne. Lorsque le soleil montre enfin le bout de son nez, on n'est pas déçus : le ciel se pare de magnifiques couleurs roses et orangées, et on découvre petit à petit le paysage grandiose alentour.
On a presque l'impression d'être sur la lune : peu de végétation et tous les environs sont recouverts de cendre !
On a presque l'impression d'être sur la lune : peu de végétation et tous les environs sont recouverts de cendre !
Pas le temps de se reposer : après le trajet retour et une petite pause douche/petit-déjeuner à l'hôtel, c'est reparti pour quasiment 8 heures de mini-bus à travers la jungle pour atteindre le Kawa-Ijen.
Rebelote, on se lève bien avant le soleil et on commence l'ascension. On est accompagnés de porteurs de souffre, qui font la plupart du temps deux allers-retours chaque jour. L'aller, ça va mais au retour ils sont chargés d'environ 70 kilos de souffre... Pour des gabarits de la taille d'Hélo et moitié moins lourds, on est plutôt impressionnés !
Pendant le chemin, le soleil se lève tranquillement (pas de violence, c'est les vacances), la brume se dissipe lentement et le paysage superbe se dévoile...
Après 1h30 de montée, on arrive enfin au cratère, recouvert d'un lac d'un bleu superbe, des fumerolles s'échappent de la pierre jaune... On est de nouveau bluffés par le spectacle de la nature.
Comme après ces quelques mois de voyage, on devient un peu flemmard, ces deux petites marches étaient parfaites pour remettre un peu en forme nos mollets. Et puis, ce qui ne gâche rien, les volcans ont été bien sages et ne sont pas entrés en éruption pendant qu'on était dessus (on a préféré ne pas faire de zèle avec le Merapi cependant).
Il faut souffrir (ou soufrer ?) pour voir quelque chose de beau...
RépondreSupprimersuperbes photos surtout que l'on a pas l'odeur
RépondreSupprimerQuel rêve ! Je vous envie...
RépondreSupprimerC'est juste l'obligatoire réveil qui va être plus dur que d'habitude. Mais on ne se plaint pas :^)
Supprimerla beauté, la vie, et la mort aussi... c'est superbe mais ce bleu du volcan est trop particulier pour que je m'y fie
RépondreSupprimerDominique