jeudi 28 mai 2015

Des hommes et des dieux

Bienvenue à Bali, l'île des dieux !

Ici, c'est temples, riz et singes. Certains culturels, d'autres alimentaires et enfin sociologiques (à vous de deviner quelle activité remplit quel critère).

Bref. Il faut qu'on avoue qu'on commence un peu à faire une indigestion de temples asiatiques, on avait eu un prix de gros, on en a bien profité. Et bien figurez-vous qu'on a réussi à rester admiratifs devant la beauté des temples balinais. Ceux-ci diffèrent pas mal de leurs copains du continent et sont pas mal centrés autour de l'eau et des rituels de purification. Une variation... rafraichissante.


Ici, l'année est rythmée par les offrandes quotidiennes et les cérémonies aux temples.

Il y a de (très) nombreux temples : les temples familiaux, les temples de la famille élargie, les temples des villages, les temples protecteurs de l'île (sur les côtes), les temples pour tous les balinais... Ne vous en faites pas il n'y aura pas de QCM à notre retour.
Une cérémonie a lieu dans chaque temple pour fêter son "anniversaire"... Tous les sept mois (chiffre très sacré dans l'hindouisme, un peu comme le "douze" chrétien) !

Chaque jours, les balinais déposent également des offrandes un peu partout, ce sont des sortes de petits panier en feuille de banane avec des fleurs et un bâton d'encens planté dedans... Ils les posent généralement directement au sol... Attention où vous mettez les pieds donc !

Allez, et comme on aime trop nos cousins poilus, on ne résiste pas à partager quelques moments de retrouvailles familiales à la Monkey Forest d'Ubud !



dimanche 24 mai 2015

1, 2 puis 3 !

Après le Villarica au Chili, nous enchainons l'ascension de deux volcans à Java : le Mont Bromo et le Kawa-Ijen !

C'est parti pour le marathon entre (très) nombreuses heures de mini-bus, réveils aux aurores (et même encore plus tôt) et d'ascension vers les cratères.


Heureusement, ici, pas besoin de piolets et de crampons et les randos sont plutôt courtes !

Après 45min de marche, nous arrivons au cratère du Mont Bromo. Comme pour le Villarica, on sent littéralement qu'on approche de notre but en reniflant les délicieuses effluves d’œuf pourri qui chatouillent nos narines. Un coup de Ventoline plus tard pour Seb, en pure prévention, on atteint le bord du cratère. On est un peu en avance sur le soleil alors on attend bien sagement que ce feignant daigne se lever... En attendant on écoute les glouglou du lac volcanique qui bouillonne. Lorsque le soleil montre enfin le bout de son nez, on n'est pas déçus : le ciel se pare de magnifiques couleurs roses et orangées, et on découvre petit à petit le paysage grandiose alentour.


On a presque l'impression d'être sur la lune : peu de végétation et tous les environs sont recouverts de cendre !


Pas le temps de se reposer : après le trajet retour et une petite pause douche/petit-déjeuner à l'hôtel, c'est reparti pour quasiment 8 heures de mini-bus à travers la jungle pour atteindre le Kawa-Ijen.


Rebelote, on se lève bien avant le soleil et on commence l'ascension. On est accompagnés de porteurs de souffre, qui font la plupart du temps deux allers-retours chaque jour. L'aller, ça va mais au retour ils sont chargés d'environ 70 kilos de souffre... Pour des gabarits de la taille d'Hélo et moitié moins lourds, on est plutôt impressionnés !

Pendant le chemin, le soleil se lève tranquillement (pas de violence, c'est les vacances), la brume se dissipe lentement et le paysage superbe se dévoile...

Après 1h30 de montée, on arrive enfin au cratère, recouvert d'un lac d'un bleu superbe, des fumerolles s'échappent de la pierre jaune... On est de nouveau bluffés par le spectacle de la nature.


Comme après ces quelques mois de voyage, on devient un peu flemmard, ces deux petites marches étaient parfaites pour remettre un peu en forme nos mollets. Et puis, ce qui ne gâche rien, les volcans ont été bien sages et ne sont pas entrés en éruption pendant qu'on était dessus (on a préféré ne pas faire de zèle avec le Merapi cependant).

Le site d'extraction du souffre

mercredi 20 mai 2015

Shiva ou Shiva pas

Après avoir bullé et traqué les poissons, on met le cap vers Java et Yodyakarta (Yogia pour les intimes) et les visites culturelles !

On commence par le temple shivaïste le plus grand d'Indonésie : Prambanan, datant du IXème siècle. 


On y trouve notamment des représentations de Shiva, Brahma (la guerre) et Vishnu (la paix, comme chacun sait... Ou croit savoir).

230daysofsummer, blog hautement culturel se charge de remettre les pendules à l'heure.

Brahma est en fait le dieu créateur, il a quatre têtes (Shiva lui a coupé la cinquième, il ne faut pas exagérer). Rien à voir avec la guerre donc !

Vishnu est le dieu protecteur, là dessus ok, pourquoi pas, on peut l'assimiler à la paix. Selon la tradition, il s'incarne régulièrement, lorsque de monde est menacé par le chaos. Il a donc de nombreux avatars, comme le poisson, la tortue (ça ne vous rappelle rien ? ;) ou autres sangliers.

Quand à Shiva, c'est le dieu destructeur, mais dans le but de création d'un monde nouveau. Il est représenté les yeux mi clos : il les ouvre au moment de la création du monde et les ferme pour mettre fin à l'univers et amorcer un nouveau cycle. 
C'est aussi le père du fameux dieu à tête d'éléphant : Ganesh (le chouchou d'Hélo), qui supprime les obstacles, et aussi dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence (tout Hélo quoi !)


On enchaîne ensuite par le temple de Borobudur, construit au VIII et IXème siècles, dédié au Bouddha. Il est constitué de quatre galeries superposées, dont les trois plus hautes sont une représentation de la cosmologie bouddhiste. 



L'ensemble du monument est couvert de bas reliefs, relatant les épisodes de la vie du Bouddha, taillés dans de la pierre volcanique. Wahou !


Ces deux sites étant inscrits au patrimoine de l'Unesco, on ne résiste pas à vous faire un petit top 8 de nos visites classées à l'Unesco ces 7 derniers mois :
8 - Cuzco (Pérou)
7 - Ayuthaya (Thaïlande)
6 - Baie d'Halong (Vietnam)
5 - Cartagena (Colombie)
4 - Nazca (Pérou)
3 - Râpa Nui (Chili)
2 - Machu Picchu (Pérou)
1 - Parc National Los Glaciares (Argentine) 

Pour établir un top avec nos autres voyages, il faudrait ajouter au moins et dans le désordre : Petra (Jordanie), Ispahan et Persepolis (Iran), Angkor (Cambodge), la Grande Muraille, Jiuzhaigou, le Bouddha de Leshan (Chine), Nara, Nikko et Kyoto (Japon), le centre historique de Rome (Italie) et bien sur les quais de Seine de Paris (pour finir sur une touche de chauvinisme) !





samedi 16 mai 2015

225 secondes de Malaisie

Avant dernier pays de notre voyage, la Malaisie est une terre de contrastes. C'est certainement le pays le plus développé de cette partie de l'Asie avec ses mégalopoles, ses Burger King et tours géantes. Mais en même temps il reste des jungles sauvages, des îles presque désertes et une campagne verdoyante.

Terre de contradiction également :
- Un pays asiatique musulman aux femmes voilées et où les minarets supplantent les statues de bouddha
- Une religion d'état islamique dans un pays à 76% bouddhiste
- Un drapeau qui rappelle étrangement celui des États Unis d'Amérique
- Une circulation à gauche, à l'anglaise
- A la prédominance de la cuisine indienne
- Avec une langue proche de l'hollandais

- Un pays où on joue à un clone de volleyball avec les pieds

Bref, un joyeux mix, en partie expliqué par la colonisation mais aussi les influences voisines.

Sur ce, voici la petite vidéo de notre séjour en Malaisie.



mardi 12 mai 2015

Perdus dans la jungle

Bienvenue dans la jungle !
Quoi de mieux pour se ressourcer, que de passer quelques jours au vert. Ici, le vert, c'est le Taman Negara, réserve naturelle perdue à quelques heures des Cameron Highlands et ses fameuses plantations de thé.

Passée l'étape obligatoire du bus on saute (doucement quand même) dans une petite barque qui nous fait longer un fleuve boueux, entrant profondément dans celle qui est une des plus anciennes forêts tropicales du monde ! Une pluie nous surprend pendant le trajet. Comme tous les jours, pendant quelques minutes le ciel semble nous tomber sur la tête, les orages éclatent et l'eau abonde. Ni nous ni nos sacs ne sommes épargnés mais c'est aussi ça les voyages.


Alors on randonne, dans l'humidité excessive des lieux, parfois sur la cime des arbres grâce à un beau système de ponts suspendus, le plus haut du monde parait-il. On n'a pas vérifié mais on s'est bien tenus aux cordes aux cas ou... Ici, on fait gaffe sur le choix des compagnies aériennes, alors ça serait ballot de chuter d'un arbre, malgré la ressemblance pilaire de certains, nous sommes moins habiles que nos cousins simiesques...


Durant nos marches on rêve de rencontrer la faune locale, tigres, rhinocéros, et éléphants (entre autres) peuplent paisiblement les lieux. Au final on ne croisera que quelques araignées, des écureuils, des lézards... bref rien qui ne puisse vraiment faire trembler un robuste homo sapiens...


Alors comme d'habitude, armés de chaussures de randonnée pour certaines, en caoutchouc à 2€ (et trop petites) pour d'autres (souvenez vous de cet épisode traumatisant en Colombie de la prise d'otage de la chaussure gauche, ou était-ce la droite je ne sais plus, qui n'a jamais été restituées malgré les négociations diplomatiques en cours) on randonne. Oui, je sais, même moi je me suis perdu(e) en écrivant la phrase du dessus, quelle idée de faire des phrases inter-minables à la Proust quand on n'en a pas le talent. En bref, on part randonner et on se perd - comme d'habitude - dans cet enfer vert plutôt accueillant.







vendredi 8 mai 2015

Le monde de Nemo

Riche idée d'avoir commencé le snorkeling dans les eaux de Koh Lanta !


Après cette petite mise en bouche on recommence à Tioman ! L'île malaise est nettement plus sympa, surtout la plage de Juara qui est déserte. Pas une seule serviette sur le sable, mais ça c'est plus dû aux mouches de sable, redoutables prédatrices qui occupent les lieux.


Et là, c'est l'explosion de couleurs : le fond est couvert de coraux (vivants !), et des poissons clown se cachent dans leurs anémones, et viennent nous chasser de leur jardin quand on s'approche trop près.


Pas de bol on n'est pas très fort en poissons et ça va être difficile de faire un "Top 8 des poissons vus en Malaisie"


On va quand même essayer :
8 - des concombres de mer, pas beaux, mais il y en a plein et, ceux-là, on a réussi à les identifier 
7 - des poulpes (qui réveillent une vieille envie de morgates chez Hélo)
6 - les poissons clowns trop mignons
5 - le couple de poissons empereur
4 - le poisson énorme complétement préhistorique avec une bosse sur le front
3 - le poisson ballon (dégonflé)
2 - la raie, planquée dans le fond
1 - la tortue et son acolyte collé sur son dos

On pourrait également imaginer un top 8 des nuisibles des chambres d’hôtel comme les cafards et araignées géantes, les moustiques etc. mais c'est un aspect qu'on va mettre sous silence pour essayer d'oublier...

Et quand on se ballade sur l'île, côté jungle, on croise serpents et varans !


dimanche 3 mai 2015

Des tours à Kuala Lumpur

Après la paisible Georgetown à Penang et la jungle du Taman Negara (où nous avons réussi à éviter les sangsues) nous faisons escale à Kuala Lumpur.


Habituellement pas friands des jungles urbaines, on se régale, une fois n'est pas coutume, de ce retour à la civilisation.

Les immeubles poussent au milieu de la végétation
On visite quand même quelques temples et mosquées (où Hélo porte admirablement bien le chador - malgré la chaleur - depuis notre voyage en Iran) mais c'est également l'occasion de faire un peu de shopping dans les mall immenses (et climatisés, ce qui ne gâche rien). 

Belle, même avec le voile

On en profite pour investir dans des masques et tuba (qui serviront bien par la suite), des fringues pour remplacer une partie de notre garde robe devenue trop grande ou trop usée (le tee-shirt d'Hélo, troué depuis quelques semaines déjà, sera parfait pour le snorkeling) et pour nettoyer le capteur de l'appareil photo de Seb qui a été lui aussi victime de poussières intempestives (et ce depuis le début du voyage, sans l'avoir remarqué avant ! On n'a vraiment pas de chance avec la technologie).

Une fois l'appareil photo comme neuf, on met le cap sur les twin tower de Kuala Lumpur : les tours ....
Petite séance culture pour devenir incollable au Trivial Pursuit :
Construites par l'architecte argentin Cesar Pelli et inaugurées en 1998, elles mesurent 452m et elles ont 88 étages. C'est la plus grande "double tour" du monde.
Un pont à 170 mètres du sol permet de passer d'une tour à l'autre (et fait également office de plateforme pour d'observation pour les touristes).


Je suis, je suis...
 ...
...



Réponse :
Les tours Pétronas !
Elles abritent les bureaux de la petite PME malaise Petronas, spécialisée dans le pétrole, mais aussi des boutiques, un bowling, une salle de concert et une mosquée !


Dans l'ordre, voici donc les tours les plus grandes du monde :
1. La tour Shanghai : 632m (Shanghai, Chine)
2. Abraj Al Bait Towers :  601m (La Mecque, Arabie Saoudite)
3. One World Trade Center : 546m (New York, USA)
4. Willis Tower : 527m (Chicago, USA)
5. Taipei 101 : 509m (Taipei, Taiwan)
6. Shanghai Wold Financial Center : 492m (Shanghai, Chine)
7. International Commerce Center : 484m (Hong Kong, Chine)
8. John Hancock Center : 457m (Chicago, USA)
9. Petronas Towers : 452m (Kuala Lumpur, Malaisie)
10. Empire State Buiding : 443m (New York, USA)

Mais si vous voulez avoir une vue de Kuala Lumpur d'encore plus haut, il faut aller à la tour Menara Kuala Lumpur ! Son pont d'observation est à 276 mètres de haut : plus de 100 mètres de plus que le Skybridge des Petronas !



Malgré tout, on doit admettre que les petits poissons sous l'eau c'est plus sympa mais on fait avec ce qu'on a !